5h30, le réveil sonne, j’ouvre difficilement les yeux, il faut dire que la journée de la veille a été longue et la nuit courte pour nous tous. Je jette un œil par la fenêtre, un temps superbe pour voler, j’envoie un texto à Rose-Anne pour lui dire que le temps est parfait. Elle me répond « je prépare le café ». Rendez vous 6H15 au Bouchot, la veille nous nous sommes fixé un objectif avec Rose-Anne : survoler l’installation de la brocante pour la Fête des Associations de Cenon.
Après un bon café, nous prenons la direction de la pointe de Forclan. Il faut choisir précisément le terrain de
décollage et même l’emplacement sur le terrain de décollage. Après de longues observations des ballons à hélium lancés tout d’abord de la Pointe de Forclan, puis du Parc, nous optons pour le parc de la Grand Maison (après une rapide autorisation de Monsieur le Maire).
Rose-Anne m’explique la façon dont elle va procéder pour faire un beau survol de la brocante. Ne pas trop monter pour garder le bon cap… Le ballon debout, Rose-Anne fait tous ses essais et vérifications et me demande de monter à bord, Michel et Pascal nous suivrons… La vitesse est d’environ 5Kt suivant le dernier METAR pris avant de partir. Nous traversons la Vienne et apercevons immédiatement les « brocanteurs »… nous les survolons en les saluant (pas trop bas tout de même). Je prends quelques photos… Mission accomplie !
Il faut peu de choses pour rendre un aéronaute heureux !
Une fois cet objectif atteint, Rose-Anne décide de prendre de l’altitude pour voir ce qu’il y a là-haut. Nous
constatons que nous avons une bonne droite, le vol devrait être agréable et dirigeable… Nouvel objectif, Rose-Anne décide de « viser » le clocher d’Availles, nous prenons un peu d’altitude pour remettre le ballon dans l’axe de l’église et nous faisons une verticale du clocher. Nous continuons notre vol au dessus de la campagne en direction de Chenevelles. Nouvelle église en vue, « on se tente le clocher » ? Nous nous repositionnons dans la trajectoire, qui cette fois-ci est moins précise. Notre « récup » nous attend sur la place en gesticulant. Rose-Anne me demande de lancer un marqueur (c’est pour moi la première fois…), le résultat n’est pas très concluant à cause de la corde de couronne, mais le marqueur est quand même lancé, une quarantaine de mètres d’après Pascal.
Rose-Anne décide alors de chercher un terrain pour atterrir, car nous venons d’entamer la 3° bouteille. Après quelques minutes de survol de la campagne de Chenevelles, aucun terrain « posable » en vue…
8h30, nous nous posons sur le bas coté d’une petite route entre deux champs de blé… notre équipe est là… la vie est belle…
S.B.